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transexuelle geneveEmilie est aussi escort girl. Elle, n’a pas assure à aller jusqu’au diplôme. Après un premier décrochage au lycée, elle réussit pourtant à remonter dans le wagon de la scolarité et arrive en licence 2 de biologie. Mais une fois de plus, elle craque. Elle aussi avait commencé par un emploi étudiant standard, vendeuse dans une boutique le samedi. Huit heures de travail qui s’ajoutaient aux cinq journées de cours à la fac qui s’étalaient de 9 heures à 17 heures. Elle gagnait 350 euros mensuels mais perdait peu à peu sa vitalité. L’intitulé de l’annonce était le suivant : ' Travailler comme dame de compagnie pour une prestation d’escorte exclusif t’intéresse ? Tu n’as encore aucune expérience dans ce secteur ? Pas de problème... '
« Virée » ? Vous m’avez dit « Virée » ? …… Quel soulagement, j’ai eu peur qu’ils me gardent ! J’avais pourtant tout fait : des pauses à rallonge, des boulots pas finis, des rébellions insultantes, des retards à répétition. Rien n’y faisait, ils me gardaient. Je devais certainement être un génie le peu de temps que je travaillais, qui sait…Et là, j’ai sorti ma dernière arme : j'ai pris une hausse de revenu. Il ne faut jamais toucher au compte en banque d’une société, jamais jamais. Explosion de l'entière satisfaction pour ma part, surprise et chagrin pour la leur. Quel bon moment, un très bon souvenir. Je les ai remerciés de m’offrir la possibilité d’une vie meilleure : outre la glandouille à outrance, je pouvais réfléchir à un avenir phénoménal et fantaisiste à souhait… Ou alors, escort girl ! Avec toutes les émissions que l’on voit, comme Zone Interdite ou Confessions Intimes, c’est un boulot de rêve ! On ne couche pas ( oui, oui, c’est ce qu’elles osent dire ), on s’achète que des vêtements de collection ( on se la joue un peu Pretty Woman quoi, en moins pretty et en plus pouffe ) et on devient riche riche riche ! Le rêve !
Son métier, elle le fait pour l’argent, mais aussi parce qu’elle considère qu’elle fait le bien. « Ce n’est pas que sexuel : les acquéreurs ont besoin de combler un vide. »Ses clients proviennent de toutes les sphères de l'entreprise, du centre de la construction à la médecine. Pour la plupart, ce sont des humains qui veulent combler des besoins auxquels leur femme ne répond pas. « Des gens tout à fait normaux », résume Emmanuelle. Cette dernière peut se permettre de choisir ses clients. Elle peut aussi refuser de faire certains réflexes. En 14 ans de vie professionnelle, elle dit n’avoir jamais eu de client méchant. Elle reconnaît toutefois que certaines prostituées « sont prises dans la misère, que certains proxénètes profitent de leur travail. » Ce n’est pas le cas dans son agence de placement. Le projet de loi, baptisé Loi sur la sécurité des collectivités et des personnes exploitées, mettrait un accent particulier sur les amendes pour ceux qui achètent des services sexuels dans les lieux publics.
L’Azerbaïdjan a inondé les parlementaires du Conseil de l'union européenne de cadeaux et d’argent pour leurs critiques concernant la situation des droits de l’homme dans cet Etat autoritaire du Caucase. Un rapport d’enquête publié dimanche soir détaille ces exercices de lobbying un peu trop appuyés : certains élus se seraient vu offrir du caviar, des tapis et des nuits dans des hôtels haut de gamme de Bakou. D’autres auraient bénéficié de mandats pour guider les débats de l’Assemblée parlementaire du Conseil européen ( APCE ) dans un sens favorable à l’Azerbaïdjan. Des élus suisses ont aussi été la cible de ces faveurs. Ancien membre de l’APCE, le Tessinois Dick Marty a ainsi livré son témoignage aux enquêteurs précis chargés de dévoiler le «lobbying sale» des Azéris. «Une fois, montre le rapport, lors d’une mission officielle à Bakou, vers 1h du matin, quelqu’un avait frappé à la porte de sa chambre d’hôtel. Il avait analysé à travers le judas et vu un avec une quille de prosecco et deux jeunes femmes seulement habillées. Il n’avait pas non fermé. »
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