Zoom sur escort suisse

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Emilie est aussi escort girl. Elle, n’a pas réussi à aller jusqu’au diplôme. Après un premier décrochage au lycée, elle réussit pourtant à remonter dans le wagon de la scolarité et arrive en licence 2 de biologie. Mais une fois de plus, elle craque. Elle aussi avait commencé par un job étudiant standard, vendeuse dans un magasin le samedi. Huit heures de travail qui s’ajoutaient aux cinq moments de séances à la fac qui s’étalaient de 9 heures à 17 heures. Elle gagnait 380 euros mensuels mais perdait peu à peu sa vitalité. L’intitulé de l’annonce était le en fonction de : ' Travailler comme dame de compagnie pour un service d’escorte exclusif t’intéresse ? Tu n’as encore aucune expérience dans ce secteur ? Pas de soucis... '

Le procès du Carlton, qui entre aujourd’hui dans sa dernière semaine, a jeté une lumière crue sur le marché particulier de la prostitution, l’escorting. Une ex-escort nous décrit un monde sans pitié. Souvent, elle porte les mains à son tête, ravale une grimace et puis se redresse, esquisse un rire malgré tout. Rester agréable en toutes occasions : voilà une déformation professionnelle dont on ne quitte pas si facilement, lorsque l'on a comme Julia*, vendu pendant 10 ans non seulement son corps mais aussi sa compagnie, qui, pour « ces messieurs », se doit d’être toujours accorte, enjouée, cultivée. Malgré la affliction, c’est « », jure-t-elle, que Julia, quarante deux ans, frêle jeune femme aux traits et à la peau mate, accepte de se livrer sur son passé d’escort. Elle le croyait conjoint. « J’étais complètement naïve. » C’est à cette époque-là aussi qu’elle comprend qu’il existe un véritable marché de l’escorting. « Je me suis retrouvée à une soirée pleine de jeune fille. Elles me demandaient toutes : Et toi, tu es de quelle agence ? Je suis tombée des nues. »

Une journaliste parisienne, Soisic Belin s’est passée dans la peau d’une escort girl pendant un an dans le cadre d’une enquête journalistique. La trentenaire a proposé un livre pour raconter son année d’immersion. Depuis, elle est victime de cyberharcèlement. Soisic est une reporter autonome, natif de la capitale, âgée d’une trentaine d’années. Dans le cadre de son travail, elle a enquêté sur le monde des travailleurs du baise, en s’y impliquant totalement. un an, elle troque son statut de reporter pour celui de prostituée. Dans un livre proposé en sept. 2021, elle dit ce qu’elle a vu, entendu, mais surtout vécu. Deux cents clients et 35 000 € plus tard, Soisic s’extirpe du milieu de la prostitution pour laisser son livre choc. Journaliste, prostituée et ensuite auteure, elle est la cible de violentes insultes. Pourtant, Soisic le répète : son propos ' n’est pas de faire l’apologie de la prostitution ', rapporte Le Parisien.

Une ancienne escort girl accuse le richissime vendeur d’art suisse Yves Bouvier de lui avoir demandé de piéger un contrôleur fiscal qui enquêtait sur lui afin de le discréditer, a appris franceinfo de sources concordantes dimanche 20 décembre. Cette femme de 49 ans a adressé un signalement au parquet de la capitale ce mois, sur les conseils d’un avocat en Suisse, précise-t-elle. Dans ce signalement que franceinfo a pu consulter, elle affirme qu’en septembre 2017, Yves Bouvier lui a demandé de prendre rdv avec les personnes chargées d’une enquête fiscale à son encontre en Suisse. ' Le but ', écrit-t-elle, ' était de convaincre un des enquêteurs suisses d'aller à Paris dans un appartement de M. Bouvier. Je devais le séduire pour qu’il se rende dans son appartement. ' encore une personne employée par Yves Bouvier était chargée de prendre une photo de l’enquêteur dans à la maison pour le piéger, toujours selon ses déclarations.

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